Robert et Guillaume LECLERC, de Normandie
La Normandie,
principale souche des familles LECLERC
Aborder les origines des familles Leclerc ne constitue pas un mince défi, car il nous est venu une dizaine de pionniers de ce nom au cours du XVIIe siècle, dont deux Rouennais. C'est par eux que nous débuterons ce chapitre.
Le charpentier Robert Leclerc, de la paroisse Saint-Eloi, fils de Jacques et de Cécile Legrand, épousa à Québec, le 9 juillet 1680, Marie Jalais, fille de Jean et de Barthélemie Descendye, originaire de l'île de Ré et veuve de Jean Lauzé dit Matha, à qui elle avait donné quatre enfants. Tout d'abord domestique chez un armurier, la pratique de son métier lui permit d'élever une belle famille; quatre de ses dix enfants décédèrent en bas âge mais les six autres, trois fils et autant de filles, fondèrent des foyers. Jean-Baptiste épousa Marguerite Pépin en 1704; charpentier comme son père, il s'établit aux Trois-Rivières (9 enfants). Pierre conduisit à l'autel Jeanne Bastien en 1712; le couple se fixa dans la région de Montréal vers 1717 (9 enfants). Louis choisit pour compagne de vie sa belle-soeur, Elisabeth Bastien, en 1715, et habita notamment Lachenaie et Terrebonne (9 enfants également).
L'autre Rouennais, Guillaume Leclerc, était de la paroisse Saint-Maclou et c'est à Montréal, le 24 novembre 1676, qu'il épousa Marie-Thérèse Hunault, fille de Toussaint et de Marie Lorgueil. Le couple s'établit à Lachenaie et eut sept enfants. Hélas, deux mois après la naissance de Catherine, Marie-Thérèse était tuée par les Iroquois dans la grange familiale (mi-août 1689), quelques jours après le massacre de Lachine, et un an plus tard, son propre père était victime d'un assassin. Sept enfants étaient nés de cette union, dont deux fils; François ne semble pas avoir fondé de foyer; quant à Jean-Baptiste, il épousa Marguerite Beauchamp, fille de Jean et de Jeanne Loisel, en 1705, à Saint-François, dans l'île Jésus, et eut 13 enfants.Nés respectivement en 1650 et en 1645, Robert et Guillaume Leclerc étaient les concitoyens d'un autre Rouennais qui allait devenir célèbre, Robert Cavelier de La Salle, qui avait vu le jour dans la paroisse Saint-Herbland en 1643 et devait fonder Lachine, dans l'île de Montréal, puis découvrir les bouches du Mississippi.Le pâtissier Denis Leclerc dit Lécuyer, originaire de Saint-Martin-de-Boscherville, commune située à 10 km de Rouen, se maria à Québec en 1667, mais n'eut qu'un enfant décédé à l'âge de 11 ans.Un autre Normand, mais de Dieppe celui-là, Jean Leclerc dit Le Bouteleux, passa en Nouvelle-France avec sa femme, Marie Blanquet, et un tout jeune fils, Pierre, vers 1660. Le couple s'établit dans l'île d'Orléans, à Sainte-Famille, et eut huit autres enfants, dont quatre fils. Deux de ceux-ci, Jean-Charles et Adrien, fondèrent des foyers avec Marie Baucher, fille de Guillaume Paradis, en 1696, et avec Geneviève Paradis, fille de Guillaume et de Geneviève Milloir, en 1694, respectivement.
Jean-Charles fut le père de dix enfants, et Adrien, de 15. Quant à Pierre, leur frère né en France, il eut de son mariage avec Elisabeth Rondeau, fille de Thomas et d'Andrée Remondière, célébré en 1690, 14 enfants.Nous ne saurions passer sous silence les autres pionniers de même patronyme, même s'ils n'ont pas tous élevés de grosses familles.Le soldat Jean Leclerc dit Francoeur, de la paroisse Saint-Nicolas de Nantes, épousa à Saint-Pierre, île d'Orléans, en 1691, Marie-Madeleine Langlois, fille de Jean et de Françoise-Charlotte Bélanger, qui lui donna neuf enfants. Le couple s'était fixé dans le village de L'Islet; il eut surtout des filles qui s'allièrent aux familles Boucher, Saint-Pierre, Duval et Jean.
Un autre soldat également prénommé Jean, mais qui était dit Lafresnaye, d'origine saintongeaise, imita le précédent et s'établit dans la colonie. Il était originaire de La Benâte, une petite commune située à une dizaine de kilomètres au nord de Saint-Jean-d'Angély (Charente-Maritime). Appartenant à la compagnie de Saint-Ours, Jean Leclerc dit Lafresnaye s'établit à Contrecoeur après avoir épouse Geneviève Circé, fille de François et de Marie Berthelot, qui lui donna sept enfants.De l'Anjou nous vint en 1656 Florent Leclerc qui, aux Trois-Rivières, en 1658, épousa Marie Gendre, devenant ainsi...le gendre du maître serger Moïse Gendre et de Jeanne Cosse, de Surgères. Il décéda prématurément en 1664. Le couple n'avait eu que trois enfants, mais ses deux fils, Florent et Jean, devaient en compter bien davantage et contribuer ainsi à la multiplication des Trifluviens. Florent épousa, en 1685, Jeanne Aubuchon, fille de Jacques et de Marguerite Itas: neuf enfants dont quatre fils. Jean, un canonnier, unit sa destinée à celle de Marie-Claire Loiseau, fille de Pierre et de Jeanne-Léonarde Genest: 13 enfants dont cinq fils.
Lors du recensement de 1666, on trouve à l'île d'Orléans un jeune homme de 18 ans, Jean Leclerc, domestique chez Jacques Meneux. L'année suivante, il est au service d'un autre patron, Simon Lereau. C'est un Poitevin originaire de Ternay, non loin de Châtellereault, fils d'Antoine et de Michelle Rubel. Il décide de s'établir et, en 1669, à Sainte-Famille, île d'Orléans, épouse Marie Couet, fille de Michel et de Marie Mauger. Deux ans plus tard, un fils naît au couple, mais décède aussitôt. En 1681, les recenseurs notent que Jean Leclerc a dix arpents en valeur et possède deux boeufs. Le ménage a une fille, Geneviève, âgée de huit ans. Une troisième enfant naîtra, mais sera ondoyée in extremis. Quant à Geneviève, elle épousera Thomas Asselin en 1694 et lui donnera dix enfants.Terminons notre énumération avec un Gascon, Jacques Leclerc, originaire de Bayonne, qui fut à La Rochelle directeur de l'armement des vaisseaux du roi. Il épousa dans cette ville Marie-Anne de Couagne, qui lui donna un fils, Jacques. Celui-ci, en 1736, épousa à Québec Marie-Anne Douaire, mais on ignore ce qu'il advint de ce couple.On le constate, même si les Leclerc sont issus de différentes souches, la plupart d'entre eux retrouvent leurs racines en Normandie, plus particulièrement à Rouen et à Dieppe.
Extraits de: Portraits de familles pionnières, de Robert Prévost.
HOMMAGE A JEAN LECLERC ET MARIE BLANQUET
La grande famille Leclerc a célébré, les 11 et 12 août 1962, le Tricentenaire de la Concession de la première terre à son fondateur, Jean Leclerc, à St-Pierre, Ile d'Orléans.Jean Leclerc quitta Dieppe (Normandie) France, au printemps de 1660, en compagnie de son épouse Marie Blanquet et d'un fils âgé d'un an, du nom de Pierre.D'après les recherches effectuées à date, nous croyons qu'il était le troisième enfant de Jean Leclerc et de Pérette Brunet (ou Brunel) de la paroisse St-Rémi de Dieppe, ayant été baptisé le 24 août 1635 à ce même endroit. (Les parrains ayant été Nicolas Forlhomme et Marguerite Le Comte).
Nous devons ces renseignements à M. Jean Leclerc D'Orléac, de Villeneuve-sur-Lot (Lot et Garonne, France), ce jeune "frère Leclerc de France" qui devait assister à nos fêtes et qui, à la dernière heure, n'a pu quitter son pays, pour raison de santé. Ses renseignements généalogiques nous permettent d'établir comme suit, la famille de notre premier ancêtre:Enfants de Jean Le Clerc et Pérette Brunet de St-Rémy de Dieppe:Dates des baptêmes.
30 octobre 1632:Marie Le Clerc
12 janvier 1634:Nicolas Le Clerc
24 août 1635:Jean Le Clerc (notre ancêtre)
21 février 1637:Anne Le Clerc
6 septembre 1638: Marie Le Clerc
12 février 1640:Marguerite Le Clerc
21 mars 1645:Jeanne Le Clerc
Les parents Le Clerc s'étaient épousés, à ce même endroit, le 21 juillet 1630. L'acte de mariage ne contient aucune autre information.
Reprenons maintenant le fils Jean qui nous intéresse et que nous retrouvons à OCQUEVILLE près de Dieppe et qui est la paroisse natale de son épouse Marie Blanquet où nous retrouvons son acte de naissance, en date du 31 août 1631. Elle est dite fille d'Adrien Blanquet et de Catherine Lafrenière. (Les parrains: Esloy Ducal et Marie Prévost).
Impossible de retrouver l'acte du mariage de notre Jean Leclerc et de Marie Blanquet. Où se sont-ils mariés? Dieu le sait.De toute façon, leur alliance doit remonter vers 1656 car en 1657 ils font baptiser à Ocqueville, un premier enfant dont on ne peut déchiffrer le nom dans les registres. Toutefois, ce premier enfant semble être décédé bébé car nous ne retrouvons mention que du deuxième enfant, soit Pierre, baptisé également à Ocqueville, le 27 janvier 1659, (Parrains: Pierre Gouin et Marguerite Desmarets).
En passant, il est intéressant de noter que le beau-père Blanquet accompagnera son gendre Leclerc au Canada et se fixera à St-Jean de l'Ile d'Orléans, en 1681, après avoir obtenu successivement diverses concessions, à St-Pierre et à St-Laurent, Adrien Blanquet, dit La Fougère, est sellier. Étant veuf, il épousa à Québec, le 7 novembre 1663, Anne Le Maistre, veuve de Louis Le Roy.Que s'est-il passé entre l'arrivée de Jean Le Clerc à Québec en 1660 et l'obtention de sa terre, à St-Pierre, I.O., le 10 août 1662? Nous pouvons présumer qu'après un court séjour à Québec, il se soit dirigé du côté de l'ILe d'Orléans et qu'il ait même commencé le défrichement de sa terre avant la date de Concession Officielle le 10 août 1662. En effet, une fille lui était née, le 26 décembre 1661 et elle ne sera baptisée, à Québec, que le 21 février 1662 par le Père Paul Raguenau, et le parrain ne sera nul autre que Gabriel Gosselin établi à cette date à l'Ile d'Orléans. Cette fille portera le nom de Marguerite.
Le Recensement de 1666 et 1667 nous dit ce qui suit de notre premier Jean. «Jean Leclercq, 27, tisserand en toile, habitant, Marie Blanquet, 36, sa femme; Pierre 8, Marguerite 6, Anne 18 mois, 13 arpents défrichés et 6 bestiaux dans l'étable.Et à partir de 1674, date de la naissance du dernier des enfants, nous ne savons plus rien de l'ancêtre si ce n'est un détail qui vaut ce qu'il vaut, soit que vers 1680, il ait quitté le Canada pour un voyage en France d'où il n'est pas revenu. Quelques mois plus tard, Marie Blanquet se déclare veuve, et lorsque tous les enfants se marieront par la suite, ils seront dits enfants de "défunt Jean Leclerc".Qu'est-il advenu de lui? Nul ne le sait à date. De patientes recherches fourniront sans doute la clé du mystère...Quant à Marie Blanquet, tout semble indiquer qu'elle soit demeurée avec son fils Jean-Charles qui avait hérité du «bien paternel». Elle décéda à St-Pierre, I.O., le 10 septembre 1709.
Jean Leclerc et Marie Blanquet eurent 10 enfants: 6 fils et 4 filles. 1- Anonyme: baptisé en France en 1657. (décédé bébé) 2- Pierre: baptisé en France en 1659. Épousa Isabelle Rondeau,à St-Pierre, I.O., le 7 février 1690. Se fixa à St-Laurent,I.O. Eut 12 enfants. Décéda en 1736. 3- Marguerite: baptisée à Québec en 1661, épousa Clément Ruelle,à Ste-Famille, en 1677. 4- Jean:baptisé le 18 mars 1663, à Château-Richer. Décédé à 2 ans.N.B.- A cette époque il n'y avait à l'Ile d'Orléans qu'une seule petite chapelle, surla terre de Gabriel Gosselin. Le curé de Château-Richer y faisait desserte. C'estpourquoi les actes se retrouvent à cette dernière paroisse. 5- Anne:baptisée le 17 septembre 1664. Épouse Jacques Bouffard, en1680, à St-Pierre, I.O. 6- Marie-Nicole:baptisée le 27 avril 1666. Décédée le18 mai 1668. 7- Jean-Charles:baptisé le 15 mai 1668, épousa à Ste-Famille, I.O., le5 mars 1696, Marguerite Baucher. Il eut 8 enfants. Décéda à St-Pierre, I.O., le 30 septembre 1749. 8- Adrien: baptisé le 24 octobre 1670, épousa à St-Pierre, I.O., le9 novembre 1694, Geneviève Paradis. Il eut 15 enfants. Futinhumé à Charlesbourg, le 1er février 1746. 9- Marie-Madeleine:baptisée le 14 juillet 1672. Elle épousa à St-Pierre, I.O.,le 5 novembre 1691, René Pelletier. 10- Martin: baptisé le 4 avril 1674. Resta célibataire et décéda à St-Pierre, I.O., le 18 mars 1703.N.B.- Bienfaiteur de l'église de St-Pierre, I.O., ses cendres seront transportéesdans la vieille église de St-Pierre, le 12 octobre 1718.La descendance de Jean Leclerc sera donc assurée par les trois fils: Pierre, Jean-Charles et Adrien.La lignée de Pierre qui est la plus nombreuse avec celle d'Adrien, trouve encore des représentants à St-Laurent, I.O., dans la Beauce, Bellechasse, L'Islet, Montmagny, Témiscouata, Rivière-du-Loup, Trois-Pistoles, Bic, Rimouski, Matane, Québec, Montréal, Chicoutimi, Lac St-Jean, Victoriaville, Plessisville, Charlevoix, l'Ile-aux-Coudres, l'Ontario, le Nouveau-Brunswick, etc.Quant à la branche d'Adrien, elle s'est beaucoup plus concentrée dans des régions bien définies. Tous les Leclerc de Lotbinière et de Portneuf en sont exclusivement. Ainsi en est-il de plusieurs familles de Québec et de la Côte de Beaupré. L'ancêtre Adrien s'étant fixé sur une partie de la terre ancestrale, une section de sa descendance a toujours habité St-Pierre, I.O.La lignée du second fils, Jean-Charles est la moins nombreuse. Elle a suivi d'assez près, la descendance de Pierre, à Québec, la Beauce, Bellechasse, l'Ontario, la Gaspésie. Les Leclerc de Ste-Anne-des-Monts sont les plus nombreux représentants.
HOMMAGE A JEANMARIE LECLERCBLANQUETVENUS DE DIEPPE (NORMANDIE) EN 1660 ÉTABLIS SUR CETTE TERRE EN 1662 TRICENTENAIRE LECLERC 1662 - 1962A St-Pierre, I.O. monument à la mémoire de Jean Leclerc, inauguré le 12 août 1962 sur la terre ancestrale des Leclerc. (Lot 149 propriété actuelle de Joseph Chatigny) Texte complet de l'Acte de Concession de la terre de l'ancêtre Jean Leclerc:CONCESSION PAR JEAN JUCHEREAU ESC. SR DE LA FERTE ET NICOLAS JUCHEREAU ESC. SR DE ST DENIS A JEAN LECLERC (Vachon N.R., le 10 août 1662)Pardevant Paul Vachon Nore des Seigneuries de Beauport, Notre-Dame des Anges beaupre Isle dorleans Tesmoingts soubs signes Furent presens en leurs personnes Jean Juchereau escuer Sieur de la ferté et Nicolas Juchereau escuier Sieur de Sainct Denys son frere Lesquels ont recogneu et confessé avoir vollontairement donné et conceddé a tiltre de Cens et rentes foncieres par chacun an au jour et feste de Sainct Estienne lendemain de Noel a Jean Le Clerc abictant a ce present et acceptant pour luy ses hoirs et en causse a ladvenir Le nombre de quatre arpens de terre a prendre en Lisle d'orleans en le fief et Seigneurie de la Chavallerie aud. Sieur de la ferté et de Sainct Denis estant lad. Concession bornée scavoir d'ung coste les terres et concessions des Sieurs de la Tisserye et de Mazee dautre coste la concession de Nicolas Godebout pardevant sur le fleuve St-Laurent par derriere sur la routte qui traversera et regnera au travers de la ditte Isle dorleans de pointe en pointe Lad. concession faicte aud preneur a la (--) de sy establir dy avoir feu et lieu ou autre pour luy den un an d'huy de cultiver les terres et continuer a ladvenir autrement la dicte Concession nulle sans domages et Interest ny mesme restitutions et despens quil y pourroii avoir faict soict pour bastir deserter plus tard. Concession faicte aud Jean Leclerc pour et moyennant quy cest obligé de payer a chaque jour et feste de St Estienne Le lendemain de Noel pour chaque arpent de terre de front sur le dict fleuve Sainct Laurent la somme vingt sols tournois de Rente foncieres et douze deniers de Cens pour chacun desd. arpent de terre de fronc seullement et pour la dicte Concession quatre Chappons vifs le tout payable par chacun an a la Ressette et domaine de la Chavallerie ou autre lieu quy sera Indicté Les dicts Cents portant lots et ventes saizinnes et amandes selon la coustume de la prevosté et Vicomté de Paris quand le Cas y eschera A la charge comme aussy de laisser de chaque costé Un Chemin de quinze pieds de large et autant le long du dict fleuve pour a cete fin deservir de chemin et de plus pour esviter a procez et entretenir Amytié entre leurs tenans dud. lieu seront les dicts (sic) preneur obliger de se clorre faute de quoy Il ne pourra pretendre aucun dommages et Interests pour les delicts que pouroient faire les bestiaux de leurs voysins les pres le long dud. fleuve seront Commun sinon les presents preneur les pouront faire faucher chasquun dessus soy a la reserve toutefois des pres appellés les ylets que les dicts Sieurs de la ferté et St Denis se reserve pour en dissposser a leurs vollonté comme aussy se reserve Lerbergement et paturage de leurs bestiaux sur toute lestendue des prayryes quy sont au devant de la dicte Concession dud. preneur et en Cas quy soict construict Un Moulin en dicte Seigneurie de la Chevallerie led. LeClerc sera obligé dy porter ces grains mouldre ne poura led Leclerc aud. non pescher que sur et vis a vis de la presente Concession sans le gré Consentement de ses voysins et en Cas de Vente ou alienation se Reserve les dicts de la Ferté et de Sr Denys La Preference et faculté de Restirer la dicte Concession le Renboursant les prix frais et loyaux couts suivant La coustume de la prevosté et Vicomté de Paris soubs laquelle ce pays est Regis gouverné Pour jouir des dictes Concessions par le dict preneur luy ces hoirs ou ayant cause a tousjours plainement et paisiblement sauf la greve en faire et disposser tout ainsy que bon luy senblera Car ainsy a esté le tout accordé entre les parties promettant et obligeant led. preneur tant biens presents et avenir chasque en droit soy Renonceant et Faict et passé en Lestude du dict Nore le dixieme jour d'aoust mil six cent soixante et deux en presence de Jean Creste et René Le Chevallier Tesmoingts soubsignes avec les dicts Sieur de la Ferté et de Sainct Denys Signe sur loriginal et Minutte des presentes susdicts soubssignez avec Paraphe P. Vachon Nottaire avec Paraphe.p. vachon, Notaire Cette concession correspond aux 3-5 ouest du lot cadastral actuel no 147, plus 148, 149 et la moitié est de 150, de la paroisse St-Pierre de l'Ile d'Orléans.
Secrétariat permanent des familles Leclerc 2, rue Roy, C.P. 1116, Montmagny, Qc.
Extrait du livre: La Famille Leclerc1662-1962
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